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Photo du rédacteurameliemarmonier

Fiction - A Tale of Pirates Partie 2


Chapitre 6

Dylan


Je finissais les derniers préparatifs, l’île des cygnes se dessinant au loin. Nous avions navigué pendant deux jours avant de l’apercevoir. J’avais passé mon temps à planifier notre arrivée et à surveiller Naia. Je ne voulais pas qu’elle nous retarde d’une quelconque façon. Mais en fait, elle se débrouillait plutôt bien, et nous avions bien sillonné la mer. J’étais content de mon équipage.

Il me manquait quelques détails, mais mon plan était fait. J’étais pratiquement certain que soit la carte, soit l’île allait nous donner des réponses. Il suffisait juste que je suive mon instinct. Il ne m’avait jamais fait défaut jusque-là.

Alors que j’allais mettre l’ancre, une voix retentit dans mon dos.

- J’aimerais vous accompagner, Capitaine, fit Naia derrière moi.

- Il en est hors de question, je répliquai.

- Je pourrais vous être utile !

- Savez-vous vous battre ?

- J’ai des connaissances, éluda-t-elle.

- Alors vous resterez à bord, je conclus.

Puis, elle partit en furie. Je n’allais pas la laisser partir en expédition avec nous. Je ne savais pas si elle allait nous ralentir, nous aider ou nous mettre dans une situation inextricable. Elle devait respecter mon choix. Mais, à vrai dire, je n’avais pas la conscience tranquille. J’avais peur de ce qu’elle pouvait faire. Il fallait donc que je choisisse une personne pour la surveiller. Ouais, je n’avais pas confiance en elle, mais c’était normal, je ne connaissais rien d’elle !

Je me décidais à aller voir Morgan. Comme d’habitude, il était dans sa petite cuisine à faire l’inventaire de ce qu’il nous restait en nourriture. Mais comme nous avions refait des stocks trois jours plus tôt, nous avions beaucoup de nourritures.

- Hey Dylan, j’aurais besoin de plantes aromatiques, si tu peux m’en trouver quand tu iras à terre. Et si tu peux trouver de la viande, ça serait parfait. On en a pour deux semaines au moins, mais comme ça, je pourrais faire des stocks. Kevin a dit qu’il aurait besoin de feuilles et d’autres trucs pour refaire ses stocks de médecine, tu devrais aller checker avec lui aussi, me débita ce dernier.

- Très bien, mais je ne suis pas venu pour ça, je lui répondis.

Morgan se tourna vers moi. Il me regarda attentivement avant de lever un sourcil.

- Ah bon ? Tu n’as pas besoin de sa liste, et de la mienne ?

- Si bien sûr, mais j’ai besoin d’un service en fait, je lui demandai.

- Vas-y, je suis tout ouïe, me sourit Morgan.

- J’ai besoin que tu surveilles Naia pendant mon absence.

- Naia ? Pourquoi ?

Je ne répondis pas. Mon visage devait être assez éloquent car il répondit :

- Ah, je vois. Tu n’as pas confiance en elle et tu as peur de ce qu’elle pourrait faire. D’accord, j’accepte mais tu me revaudras ça.

- Je suis ton capitaine. J’aurais pu te l’ordonner, je répliquai.

- Mais tu ne l’as pas fait et tu es avant tout mon ami. Donc, tu me devras un service à ton tour.

- Tu sais quoi, oublie, je vais demander à quelqu’un d’autre. Hors de question que je tombe encore dans le panneau. La dernière fois, ton service s’était que je me baigne dans l’eau de l’antarctique, tout nu !

- Ouais, c’était une de mes meilleures idées. J’en reviens toujours pas que tu l’aies fait d’ailleurs, rigola-t-il. Et puis, trop tard, j’ai déjà accepté !

- Tu as intérêt à faire ça correctement, sinon pas de service rendu ! je le prévins.

- Marché conclu !

Je repartis sur le pont. J’espérais vraiment que j’avais fait le bon choix en mettant Morgan sur le coup. A tous les coups, ils allaient devenir super potes et me faire une blague de très mauvais goûts. C’étaient les risques quand votre meilleur ami était un farceur.



 


Chapitre 7

Naia


Comprenez-moi, je rêvais d’aller sur cette île. Un instinct en moi m’y poussait. Mais le pire n’était pas qu’il m’avait refusé de les accompagner sur terre, c’était mille fois pire. J’étais surveillée. Bon, ok, je m’en tirais bien. Morgan était mon baby-sitter du jour et je l’aimais bien. Il était drôle, sympa et gentil. Tout ce que son capitaine n’était pas. Et c’était rafraichissant !

Mais personne ne pouvait m’empêcher d’aller nulle part. Après avoir fui toute ma vie, j’étais plus que bonne pour m’échapper de n’importe quelle situation.

Donc, quand Dylan partit avec son équipe, composée de cinq hommes, d’Ondine et de lui-même, je décidais d’attendre environ une demi-heure avant de les rejoindre. Morgan essayait de me divertir avec des blagues, mais j’étais trop préoccupée pour pouvoir l’écouter. Puis, quand le temps fut écoulé, je me mis en route. Je pris un sabre, l’attacha à ma taille et sauta par-dessus bord.

- Naia, qu’est-ce que tu fais ? me cria Morgan depuis le pont.

- Je vais les rejoindre, ils ont besoin de moi, je lui hurlai en retour.

- C’est pas croyable, fit-il dans sa barbe.

Puis, il se jeta à l’eau à son tour, m’éclaboussant par la même occasion.

- Qu’est-ce que tu fais ? dis-je, en lui posant exactement la même question qu’il m’avait demandé.

- Bah je t’accompagne, répondit-il. Tu croyais quand même pas que j’allais te laisser partir sans rien faire. J’ai promis à Dylan de te surveiller, donc je le fais.

- Super, me murmurai-je.

Et je commençai à nager. Je me sentais bien dans l’eau, à l’aise comme si j’étais à ma place. J’avais toujours ressenti ça avec cet élément. C’est pour ça que je ne pouvais pas vivre loin de la mer ou de l’océan. J’arrivais sur la plage une vingtaine de minutes plus tard, Morgan sur mes talons. Il avait l’air essoufflé lorsqu’il posa pied à terre.

- Wow, tu nages super vite, me dit-il une fois qu’il ait repris son souffle.

- Merci, je m’entraine beaucoup, je répondis. On y va ?

- Je te suis, tu es la boss !

Je lui souris. Je vous l’avais dit qu’il était gentil. Puis, nous nous dirigeâmes vers la forêt. L’humidité se faisait ressentir alors que nous continuâmes notre marche. Elle était pensante, je le sentais. Quant à Morgan, il respirait de plus en plus fort et je commençais à m’inquiéter.

- Tout va bien ? je le questionnai.

- Je… J’ai du mal à… à…

- Morgan ? je le secouai.

- L’humidité me…

Il ne put finir sa phrase. Il s’écroula sur le sol, à mes pieds. Je réagis aussitôt. L’humidité semblait lui coupait la respiration mais comment ? Il ne pouvait y avoir qu’une réponse à ce phénomène. C’est pourquoi il y avait autant d’eau dans l’air. L’île nous asséchait. Pourquoi cela ne m’affectait pas ? Sûrement parce que je n’étais pas comme les autres. Si je ne sauvais pas Morgan de suite, il allait mourir de soif.

Aussi, je me penchais vers lui et posais ma paume sur son cœur. De l’énergie passa dans mon bras jusqu’à son corps. Il reprit connaissance peu de temps après.

- Est-ce que ça va ? je lui demandai alors qu’il se levait.

- Ça va mieux, mais j’ai étrangement soif.

- C’est normal, l’île t’a drainé de toute l’eau contenu dans ton corps.

- Oh vraiment ? Et toi, ça ne t’a pas affecté ?

- Si si, mais après quelques minutes, c’est parti, mentis-je.

- Oh okay, fit-il surpris.

Je craignais qu’il soit suspicieux maintenant. Personne ne devait savoir pourquoi j’étais unique, pourquoi j’avais réchappé à cet étrange évènement fait de magie.

- Attend !

- Quoi ? me pressa-t-il.

- Les autres, ils sont arrivés avant nous. Si nous l’avons ressenti en une dizaine de minutes de marche, alors…

- Ils sont en danger eux aussi, compléta le jeune homme.

Puis, nous nous mîmes à courir, nous enfonçons plus profondément dans la forêt tropicale. Les autres pouvaient être n’importe où, j’espérais juste que nous pourrions les sauver avant qu’il soit trop tard.


 


Chapitre 8

Naia


Morgan et moi courions à travers les arbres le plus vite possible. J’avais l’impression que nous détalions sur des kilomètres. Puis, nous atterrîmes devant un canyon magnifique. Une immense cascada se tenait en son milieu. L’eau la plus pure que je n’avais jamais vu s’étendait devant nous. Et des cygnes se baladaient sur les petites vaguelettes que formait le lac. Ils levèrent la tête en nous voyant approcher. C’était comme s’ils sentaient notre présence.

Puis, nous entendîmes un bruit sur notre gauche. Un grognement qui paraissait humain.

- Par ici, m’indiqua Morgan.

Je le suivis et nous trouvâmes Dylan étendu par terre, une main sur ses poumons, peinant à respirer. Il n’y avait plus de temps à perdre.

- Morgan trouve les autres, je m’occupe de lui, lui ordonnai-je.

- Très bien, fit-il en s’en allant.

Dès qu’il fut hors de vue, je posais ma paume contre le cœur de Dylan et fit la même chose que pour Morgan. Cela pris plus de temps, mais je vis les poumons du jeune homme se reremplir. J’en fus soulagée. Je savais bien qu’il aurait besoin de moi pendant son expédition. Je l’avais pressentie.

Dylan ouvrit petit à petit ses beaux yeux turquoise. Il plongea son regard dans le mien et je sentis mon cœur s’emballer. Je ne pouvais l’expliquer. Ce n’est pas comme si je m’inquiétais pour sa survie. J’étais soulagée qu’il soit en vie, mais c’était tout.

Je lui tendis la main. Il la saisit et je l’aidai à se relever.

- Merci, me fit-il.

- Pas de problème, répondis-je en lâchant sa paume.

Mais la mienne picotait, comme si elle était en manque de son contact. Ça n’avait aucun sens.

- Comment vous nous avez retrouver ?

- Simple chance, dis-je.

- Ici, cria Morgan au loin.

Nous le rejoignîmes aussitôt. Il venait de trouver Ondine et les autres hommes de l’équipage. Je devais agir vite, sinon il serait trop tard. Mais avant, je devais trouver un prétexte pour les éloigner.

- Allez chercher de l’eau, il faut les hydrater, je m’écriai.

Puis, une fois les deux jeunes hommes partis vers l’étendue d’eau, je m’occupais d’Ondine. Ainsi que des quatre autres hommes. Toutefois, lorsque j’arrivais au dernier, je ne sentais plus rien. J’étais arrivée trop tard. Il n’était plus. Dépitée, je poussais un soupir. J’avais failli à ma mission.

- Ondine, fit Dylan en s’adressant à la jeune blonde. Comment vas-tu ?

- Un peu étourdie, mais ça va, mon capitaine.

- Et Thomas ? Pourquoi ne se relève-t-il pas ? me demanda-t-il.

Je secouai la tête. Ce fut assez éloquent pour qu’il comprenne. L’île l’avait drainé de toute son eau. Je pouvais le percevoir. Le capitaine s’accroupit et ferma les yeux du jeune homme. Je pouvais voir la douleur qu’il éprouvait. La douleur et le regret. Il pensait que tout était de sa faute. Une larme perla sur sa joue.

- Dylan, ce n’est pas…

- Non ! fit-il sèchement en se levant et en s’éloignant.

Je comprenais ce qu’il ressentait. Car c’étaient exactement les mêmes émotions qui pénétraient mon cœur. Je le laissais donc faire son deuil de son côté pendant que je m’occupais du corps. Avec Morgan, je creusais un trou avec l’aide de morceaux de bois. Puis, une fois assez grand, nous mîmes la dépouille de Thomas, et recouvrit ce dernier. Ondine nous apporta des pierres afin de marquer la tombe.

Puis, la tâche accomplie, nous nous tournâmes vers la cascade et les cygnes. Ces derniers nous observaient toujours attentivement. C’était extrêmement bizarre. Ils ne bougeaient même pas. Je m’approchai d’eux. C’était comme si j’étais poussée à aller les voir. Je tendis la main et l’un d’eux vint à ma rencontre.

- Naia, ceci est pour toi, parla celui qui était proche de moi.

- Tu peux parler ? je demandai, surprise.

- Oui. Nous ne sommes pas des cygnes ordinaires. Comme toi, nous sommes magiques. C’est ce qui t’a amené ici.

J’écarquillais les yeux à ces mots. Je me tournai vers mes compagnons pour voir si eux aussi pouvaient entendre le cygne. Mais ils vaquaient à leur occupation sans m’accorder un seul regard.

- Ils ne nous entendent pas. Tout ceci se passe dans ta tête, me dit le cygne.

- Oh, d’accord. Ça explique beaucoup de choses en fait.

- Ils ne sont pas comme nous. Ils cherchent un objet puissant et ils auront besoin de cela pour y arriver, continua l’animal en poussant un objet dans ma direction. Attention, je te le confie à toi seul car tu es la seule à pouvoir comprendre son pouvoir. Garde-le précieusement et fait attention à tes camarades. Des jours sombres sont devant vous. Seul le plus pure des cœurs arrivera à trouver le trésor qu’ils semblent chercher désespérément. S’ils sont trop avares, la mer se vengera.

Je me penchai et récupérai l’objet en question. Cela avait la forme d’une larme. Une larme d’eau qui scintillait comme un diamant. C’était splendide ! Je n’avais jamais vu une chose aussi belle. Je relevai la tête pour remercier le cygne mais il avait disparu, ainsi que ses amis. Je rangeai donc le bijou dans la poche intérieur de mon blouson, les avertissements de l’oiseau blanc en tête.



 


Chapitre 9

Dylan

Je n’en revenais pas que Thomas soit mort. Et c’était ma faute. J’étais allé tête baissée dans cette expédition sans savoir dans quoi je mettais les pieds. Je ne savais même pas comment les autres avaient survécu à cette rétention d’eau qui nous avait pris. Je supposais que nous avions eu de la chance de nous en sortir vivant. Et que Morgan et Naia soient arrivé à tant pour nous permettre de boire à même la cascade. Mais j’avais cette impression que ma soif ne serait jamais totalement épanchée.

Cependant, encore un de mes hommes étaient mort à cause de moi. Il était mon équipage, j’étais responsable d’eux. Pourtant, j’étais impuissant à les protéger comme il le fallait. Méritais-je vraiment mon titre de capitaine ?

Bon, je devais arrêter de m’apitoyer sur mon sort. Au contraire, je devais prendre les choses en main et retournais sur le navire. J’allais ordonner qu’on rentre lorsque je vis ce que Naia tenait dans sa main.

- Qu’est-ce que c’est ? je lui demandai en faisant un signe en direction de sa paume.

- Une larme d’eau, me répondit-elle calmement.

- Où l’as-tu trouvé ? la pressai-je.

- Au fond de l’eau.

- C’est ce que nous cherchions, non ?

- Oui, je pense.

- Parfait, alors rentrons.

Mes hommes et Ondine acquiescèrent de la tête. Nous nous tournâmes vers la forêt et entamâmes notre chemin du retour.

- Tu vois que tu avais besoin de moi, me fit Naia en me coupant le passage, ses cheveux volant devant mon visage.

En effet, elle avait raison.

- Un point pour toi, lui répondis-je.

- Ce qui veut dire qu’on est à égalité, capitaine.

- En effet, jusqu’au point suivant que je compte gagner.

- N’en sois pas si sûr ! lâcha-t-elle.

A ces mots, je souris. Elle avait réussi à me faire penser à autre chose qu’à Thomas. Et, pour la première fois qu’elle avait débarqué sur mon bateau, j’étais reconnaissant envers elle.



 


Chapitre 10

Dylan


Nous étions enfin retournés sur le navire, apprenant la mort de Thomas aux autres membres de l’équipage. Nous avions levé l’ancre dès que nous avions amarrés la chaloupe. Nous n’avions pour l’instant aucune direction à suivre donc nous naviguions sans but. Tout ce que je voulais, c’était mettre le plus de distance entre mon bateau et cette île.

Tandis qu’Ondine tenait la barre, j’étudiais avec attention la carte afin de déterminer notre prochaine destination et notre prochaine quête. Mais bien que nous avancions sur les flots, le parchemin n’indiquait rien.

- Tiens, tu as peut-être besoin de ça, me dit une voix familière derrière mon dos.

Je me tournai pour voir Naia me tendre la larme d’eau.

- Ça ne peut que t’aider. Par contre, après tu me la rends. Elle est sous ma protection, compris ?

Je voyais dans son regard qu’elle ne plaisantait pas. Qu’elle irait récupérer la pierre à n’importe quel prix si je ne la lui rendais pas.

- Compris.

Puis, elle tourna les talons et partit. Mais, pour une mystérieuse raison, je voulais qu’elle reste plus longtemps avec moi. C’est comme si je ne désirais pas qu’elle parte, pour qu’elle se tienne près de moi pour toujours. C’était étrange.

- Merci, lui dis-je.

« De quoi ? » semblait-elle dire de par son froncement de sourcils.

- De m’avoir prêté ceci, continuai-je en tenant l’objet mystique entre mes doigts.

- Pas de problème.

Et elle s’en alla pour de bon cette fois, sûrement pour vaquer à ses occupations. Tandis que je me concentrai à nouveau sur la carte. Je l’étudiais avec attention, bougeant la larme dans tous les sens pour voir si une indication apparaissait. Mais rien ne se manifestait. Je commençais à ressentir de la colère au fond de moi. Elle grandissait à chaque minute, amplifiant mon sentiment d’impuissance. De rage, je m’emportai et balayai tout ce que se trouvait devant moi. La carte, la larme, ma boussole, et mon verre d’eau, tout s’envola et s’écrasa au sol, tandis que je me redressais. Je me mis à faire les cent pas, essayant de me calmer. Ondine me jeta un coup d’œil, afin de vérifier comment j’allais. Je la rassurai d’un geste et elle détourna la tête, me laissant seul avec mes pensées.

Je savais que j’agissais irrationnellement, mais je ne pouvais m’en empêcher. Cette carte était mon avenir, mon rêve. J’avais passé des années à la trouver avant de la voler au temple. C’était la seule chose que mon père n’avait jamais réussi à accomplir. Il était donc de mon devoir de le faire, pas pour lui rendre hommage, non, mais pour être meilleur que lui. C’était tout ce que je n’avais jamais voulu être.

Une fois calmé, je décidais de ramasser ce que j’avais fait tomber. Mon verre d’eau s’était fracassé sur le pont, des éclats de verre jonchant le sol. Heureusement, cela n’avait pas eu d’impact sur la carte. Je me penchais pour attraper la larme quand je vis qu’elle scintillait. La raison était simple, j’avais fait tomber de l’eau dessus.

- Mais bien sûr, je me dis à moi-même.

Je portais tous mes objets sur la table et déposais délicatement la pierre sur le parchemin. Bientôt, de l’eau ruisselât sur le papier, révélant une nouvelle destination.

- Cape sur la vallée du soleil, je criai à Ondine, excité par ma trouvaille.

L’aventure continuait. Je retrouvais ma bonne humeur, tout à coup. J’allais devoir remercier Naia de m’avoir aidé, même si elle l’avait fait inconsciemment. J’approchais de mon but et j’étais extatique. Enfin, j’allais prouver une bonne fois pour toute à mon père qui était le meilleur !



Crédit Photos : Pinterest

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