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Photo du rédacteurameliemarmonier

Fiction - A Tale of Pirates Partie 5


Chapitre 21

Dylan


Je n'arrivais pas à calmer mon cœur. Naia était parti depuis plus d'une demi-heure, mais je n'arrivais pas à me détendre. Sentir ses mains sur mon corps avait été une expérience exquise. Elles étaient si douces, m'avait fait ressentir des choses que je ne pouvais expliquer. Jamais je n'avais éprouvé ça.

A chaque fois que Naia avait posé ses paumes sur ma peau, j'avais eu des picotements dans tout le corps. Cela était resté longtemps après qu'elle soit partie et je n'arrivais pas à oublier les sensations qu'elle avait fait naitre en moi. Je ne savais pas que seulement en touchant une personne, on pouvait sentir tout cela. Et ça me donnait envie de recommencer. Qu'elle me touche encore comme ça. Ou alors, l'inverse. Que ça soit moi qui puisse l'effleurer. Je voulais ressentir toutes les émotions que j'avais en ce moment, encore une fois. Je souhaitais son contact, ses mains sur moi.

C'était bizarre de penser ça. Est-ce que je ressentais du désir pour elle ? Je réfléchis un instant, mais j'avais déjà la réponse. Je le savais depuis qu'elle avait mis ses douces paumes sur mon corps. C'était oui. Cependant c'était dingue. Elle n'était sur ce bateau que depuis quelques jours, je ne pouvais pas avoir autant baisser ma garde. Cela ne me ressemblait pas. Je ne la connaissais même pas.

Il n'y avait qu'une seule possibilité à ça. J'étais devenu fou. Moi qui me méfiais de tout et de tout le monde, je ne pouvais ressentir ça. Surtout pour une fille à qui je ne faisais pas confiance. Ok, elle m'avait déjà sauvé la vie, mais je savais qu'elle avait une part d'ombre, un secret assez gros pour bouleverser tout le monde une fois que je l'aurais découvert.

Bon, c'était décidé. Je n'allais pas laisser mes émotions me dicter ma conduite. J'allais suivre mon plan, c'est-à-dire décrypter la carte, trouver le trésor et par la même occasion, déterrer le sombre secret de Naia. Puis, je subirais les conséquences après. Car il y en avait toujours. Il fallait juste savoir faire face.



 


Chapitre 22

Dylan


Je m'étais mis loin de Naia, qui était retourné travailler. Du coup, je laissais Ondine à la barre et allait voir Morgan dans la petite cuisine afin de pouvoir me concentrer. J'avais essayé quand j'avais récupéré la carte sur le pont, mais à chaque fois, mes yeux bifurquaient vers la jeune fille aux longs cheveux noirs, et je ne pouvais pas. J'avais un plan à respecter. Donc j'avais choisi d'aller voir mon meilleur ami.

- Bah dis donc, ça fait longtemps, me dit ce dernier.

- Ouais, désolé, j'étais pas mal occupé, m'excusai-je.

- Tu sais, tu me dois toujours un service.

- J'aurais préféré oublier, chuchotai-je à moi-même.

- T'inquiète mon pote, je te l'aurais rappelé, fit-il en me donnant une tape amicale sur l'épaule.

Je m'assis à une table près de lui, tandis qu'il préparait à manger pour le soir. Je déposai la carte et la pierre de soleil côte à côte, réfléchissant à un moyen de les faire fonctionner l'une avec l'autre, comme pour la larme d'eau.

La pierre avait la forme du soleil. Elle avait huit pics, qui entouraient un rond de façon homogène. Elle était bombée sur le devant, avec des cristaux qui reflétaient la lumière du jour passant à travers le bois du navire. C'était juste magnifique. J'étais émerveillé à chaque fois que je posais les yeux dessus.

- Alors ça avance ces recherches ? me lança Morgan.

- Pas tellement. Je pensais qu'en mettant la pierre au soleil, cela révèlerait la prochaine destination, comme avec la larme d'eau, mais ça n'a pas fonctionné tout à l'heure.

- Peut-être qu'il faut les deux pierres pour que ça marche ? proposa le jeune homme.

- Peut-être, mais je n'ai pas envie d'aller voir Naia en ce moment.

Je regrettai mes paroles dès qu'elles sortirent de ma bouche. Je connaissais Morgan, il n'allait pas lâcher l'affaire tant que sa curiosité n'était pas assouvie.

- Oh là là, il s'est passé un truc entre vous ? Je le savais. Raconte, raconte, raconte !

- D’un, il ne s'est rien passé. J'ai juste envie d'être seul. De deux, comment ça 'tu le savais' ? fis-je en mimant des guillemets.

- D’un, je ne te crois pas, déclara-t-il en copiant ma façon de parler. De deux, c'est tellement évident. Vous êtes pareils, à quelques exceptions près. Vous êtes tous les deux butés, force de caractères et puis, ça se voit. Tu te comportes différemment avec elle.

- Mais absolument pas. Il n'y a rien entre nous et il n'y aura jamais rien.

- Je crois que tu es juste dans le déni, mon pote. Et ne jamais dire jamais, ricana le jeune homme.

- Je ne lui fais même pas confiance, je répliquai.

- Et alors, la confiance, ça s'apprend avec le temps. Pourquoi tu ne lui laisses pas une chance ?

- Elle a un secret, je répondis.

- Comme tout le monde, toi y compris.

Cela me cloua le bec. Il avait raison. J'avais mes secrets, des secrets que seuls lui et Ondine savaient, car ils étaient mes meilleurs amis et que je leur faisais confiance. Mais j'étais avant tout un pirate, et j'aimais dénicher des trésors, explorer de nouveaux horizons. Et c'est ce qu'était Naia pour moi, une énigme que j'allais résoudre.



 


Chapitre 23

Naia


Cela faisait quelques jours que Dylan m'évitait. Je le voyais. Il me jetait d'un coup d'œil parfois, mais ça s'arrêtait à là. Est-ce que j'avais fait quelque chose de mal ? Serait-ce à cause du moment où je lui ai mis de l'onguent ? Peut-être que je lui avais fait mal ? J'étais tellement absorbée par les sensations qu'il m'avait procuré que je n'avais pas fait attention.

Bref, tant pis pour lui s'il ne me parlait plus. Je n'allais pas non plus le forcer s'il ne voulait plus de ma présence. J'avais Ondine, Morgan et Kevin à mes côtés, et ça me suffisait amplement.

Je m'étais beaucoup rapprochée du docteur. Tout d'abord, car il soignait mes blessures qui avaient enfin guéries d'ailleurs. J'étais plus que ravie. Et puis, parce que j'étais tellement curieuse de savoir comment il préparait toutes ces pommades. Elles étaient surtout basées sur des plantes, trouvées lors des expéditions. J'étais émerveillée par tout le savoir que Kevin possédait.

Il était en train de m'expliquer qu'il préparait une nouvelle recette à base de mimosa, lorsque Morgan débarqua à l'infirmerie.

- Salut Kevin, fit ce dernier avec un immense sourire. Salut Naia !

- Salut Morgan, lui répondis-je tandis que Kevin lui faisait un signe de la main, tout timide, ce qui ne lui ressemblait pas.

Kevin était assez ouvert. En même temps, avec son travail, il était amené à échanger avec tout le monde sur le bateau. Et je ne l'avais jamais vu comme ça. Normalement, il parlait avec aisance.

- Tu voulais quelque chose en particulier ? lui demanda Kevin.

- Oui, je voulais savoir s'il te restait des feuilles de menthes. J'en ai besoin pour un plat.

Je regardais cet échange, un sourire aux lèvres. Morgan regardait le docteur intensément. Je pouvais voir son envie de parler avec lui, peu importe le sujet. Il avait envie d'être près de lui, je pouvais le ressentir de là où j'étais. C'était si mignon.

Morgan se rapprocha de Kevin, comme s'il souhaitait être plus proche du jeune homme, comme s'il voulait le toucher. J'aurais dû partir, leur laisser avoir un moment à deux, mais j'avais peur de casser l'ambiance. Alors je restai, observant silencieusement leur conversation.

- Oh oui, il doit m'en rester. Attends, je vais regarder, lui dit Kevin.

Il se précipita dans sa réserve, afin de chercher ce que Morgan lui avait demandé. Une ou deux minutes plus tard, il ressortit avec un pot empli de feuilles de menthe.

- Tiens, voilà !

- Merci. Tu me donnes le pot entier ? lui demanda Morgan, perplexe.

- Oui, t'inquiète, on en trouvera la prochaine fois. Et puis, je n’en ai pas besoin pour le moment donc prend tout.

- Ok, bah merci beaucoup alors. Ça me touche énormément. Et je te prends au mot, la prochaine fois, on ira en trouver ensemble.

Puis, Morgan récupéra le bocal et partit en direction de la cuisine. Une fois que tous les deux, Kevin poussa un soupir.

- Tu l'aimes bien ? je demandai au jeune homme même si je connaissais déjà la réponse.

- Quoi ? Non, pas du tout.

- En tout cas, lui il t'aime bien.

- Vraiment ? fit-il en souriant, les yeux pleins d'espoir.

- Oui, vraiment. Alors tu devrais foncer.

- Mais tu en es sûre ?

- Absolument. Il y a des choses qui ne trompent pas et la façon dont il t'a regardé voulait tout dire, lui dis-je avec conviction.

De toute façon, j'allais tout faire pour que ça marche. D’un, parce que ça me changerait les idées. Et de deux, car ils étaient tout simplement trop mignon et ferait un couple formidable.



 


Chapitre 24

Dylan


J'avais mis en suspens mes recherches, le temps de guérir de mes brûlures. Pendant ce temps, je mis au point mon plan d'approche envers Naia, mais rien n'y faisait. A chaque fois que je me sentais prêt à l'approcher, mon cœur recommençait à faire des siennes, et je me dégonflais. Donc, depuis, je l'évitais. Oui, c'était puérile, mais je ne savais pas comment faire autrement. Du coup, j'avais réfléchi à une autre solution pour avoir ce que je voulais. Et cela se résumait à demander de l'aide à Ondine. Elle était proche de Naia. C'était normal, après tout elles partageaient bien une cabine, mais j'avais l'impression qu'elles s'entendaient vraiment bien.

Et donc mon plan, c'était d'utiliser cette amitié pour obtenir la larme d'eau. C'est pourquoi je me dirigeais vers la jeune femme aux cheveux blonds qui tenait la barre.

- Capitaine, me salua-t-elle.

- Ondine. Comment tout se déroule ?

- Bien, même si on n'a pas encore de cap.

- Oui, j'y travaille. D'ailleurs, j'aurais besoin que tu demandes la larme d'eau à Naia enfin que je puisse découvrir la prochaine destination, lui dis-je.

- Pourquoi tu ne lui demandes pas directement ?

- Parce qu'elle ne m'aime pas trop, alors que toi si.

- Elle t'aimerait plus si tu étais plus gentil avec elle, déclara la jeune femme.

- Oui, bah pour l'instant c'est comme ça. Peux-tu lui demander ?

- Je le ferais, mais je ne promets rien.

- Merci, c'est tout ce que je voulais.

Puis, je lui pris le gouvernail. J'avais envie de naviguer un peu, de sentir mon bateau sur les flots. Cela m'apaisait, me faisait me sentir en contrôle. Et j'adorais cette sensation. Puis comme ça, Ondine aurait le temps de demander la pierre à Naia. Je faisais une pierre deux coups, littéralement.


*

Naia


J'observais le soleil se coucher à la proue. C'était le meilleur endroit pour faire cela. On pouvait tout voir : le ciel qui se colorait, les oiseaux qui volaient, la mer où le soleil se reflétait. C'était splendide !

- Je savais que je te trouverais là, me dit une voix derrière moi.

- Comme tous les soirs, je lui répondis.

Ondine s'approcha et se plaça à côté de moi pour regarder le soleil.

- C'est vrai que c'est magnifique.

Je ne pouvais être que d'accord avec elle. Et dire qu'on avait le droit à ce spectacle tous les soirs, enfin presque.

- Pourquoi tu as choisi de devenir un pirate, je lui demandai, curieuse.

- Parce que j'en avais marre de vivre parmi des hypocrites. Je rêvais d'être libre, de savoir me défendre contre les abrutis qui pensent que les femmes sont inférieures. Alors, je suis partie et j'ai suivi mes rêves.

- Et tu as bien fait. Je t'envie tu sais, d'être aussi forte, je lui avouai. Parfois, je me dis que je suis forte, puis je me rappelle que j'ai fui toute ma vie un homme qui me veut du mal. Je ne trouve pas la force de l'affronter, alors je fuis.

- Tu es forte, toi aussi. Tu aurais pu nous abandonner des milliers de fois et tu ne l'as pas fait. Tu as choisi de rester avec nous, d'affronter tous ces dangers alors que tu ne partages pas les mêmes convictions que nous. Personnellement, je trouve ça très courageux.

- Merci, ça me fait plaisir que tu me dises ça, fis-je.

- Je te l'ai dit, entre filles, on se soutient.

- Absolument.

Je souris. Ondine était vraiment une amie en or, comme je n'en avais jamais eu. Elle me comprenait mieux que personne, sans même savoir mon passé. C'est comme si elle s'en fichait, qu'elle ne se préoccupait que de la personne que j'étais dans le présent.

- Je peux te demander quelque chose ? me lança-t-elle, soudain très sérieuse.

- Oui, vas-y, demande-moi ce que tu veux.

- Le capitaine m'a demandé de te demander ta larme d'eau.

- Oh, pourquoi il ne me le demande pas lui-même ? la questionnai-je, songeuse.

- Je lui ai posé la question, mais il m'a répondu un truc bateau. A vrai dire, je n'en sais rien.

- Il est bizarre en ce moment, il m'évite et je ne sais pas pourquoi, lui confiai-je.

- Peut-être qu'il serait temps que vous ayez une conversation tous les deux. A cœur ouvert, au lieu de vous comporter comme ça, proposa la jeune femme.

- Ouais, je sais. On se comporte comme des enfants. J'avais remarqué, tu sais.

- Encore heureux que tu l'aies remarqué, commença-t-elle à rire.

Je me joignis à elle. Cela faisait tellement de bien de rire. J'avais de la chance d'avoir Ondine dans ma vie. Pour tous ces moments qu'on passait ensemble, à rigoler, à parler, à se soutenir. Comment j'avais fait pour vivre une vie sans elle ? Sans les personnes de ce bateau ? Ils étaient tous devenus chers à mon cœur, ils faisaient partis de moi maintenant, comme la famille que je n'avais jamais eue.



 


Chapitre 25

Dylan

J'étais enragé. Comment ça, elle avait dit "pourquoi il ne me le demande pas lui-même" ? Je n’arrivais pas à croire qu'elle n'ait pas prêté sa foutue larme d'eau à Ondine. Ce n’était pas possible. Cette fille, elle n'arrêtait pas d'entraver mes plans. Une vraie plaie. J'étais tellement en colère que je me dirigeais vers sa cabine et j'entrais sans frapper.

- Tu pourrais toquer quand même ! rouspéta-t-elle. Imagine que j'ai été dans une situation indélicate !

- Rien à foutre, lui dis-je, ma colère explosant.

- Oula, tu n’es pas de bonne humeur toi. C'est parce que je n’ai pas prêté la larme d'eau, c'est ça ? Non mais Dylan, tu te fous de moi, fit-elle en voyant la réponse sur mon visage.

- Donne-la-moi !

- Hors de question, pas avant qu'on ait une vraie conversation toi et moi, contra-t-elle avec véhémence.

Arrrgh, elle m'énervait de plus en plus. Je n’arrivais pas à croire qu'elle ose me dire ça, qu'elle ose me tenir tête. Elle voulait vraiment que j'explose de colère ou quoi.

- Pourquoi tu m'évites depuis quelques jours ? demanda-t-elle, soudainement.

Cela me pris de court, je dois bien l'avouer. Je n’y attendais absolument pas. Était-elle vraiment inquiète à ce sujet ?

- Tu aurais très bien pu me demander la larme directement, je te l'aurais passé. Je ne comprends juste pas ton comportement. Est-ce que j'ai fait quelque chose qui t'a contrarié ? Qui t'a blessé ? Parce que plus j'y réfléchis, plus je me dis que tout ça a commencé lorsque je t'ai appliqué la pommade, et... et... et en fait, je ne comprends pas, déblatéra-t-elle.

Je fus choqué. J'étais un imbécile de ne pas avoir vu qu'elle en souffrait. Je ne voulais pas lui causer du tort en faisant ça. J'étais qu'un petit con. Et je m'en voulais énormément. Au moins, cela calma ma colère. Cependant, la situation avait augmenté la sienne. Et dieu que je la trouvais jolie quand elle était énervée.

- Alors, pourquoi ? J'ai le droit de savoir, me cria-t-elle.

Elle approcha. Puis, elle se mit à me frapper la poitrine en me demandant pourquoi. Je la laissais faire. Je le méritais après tout. Pour lui avoir causé de la peine, pour avoir agi comme un connard. Mais malheureusement, je ne pouvais pas lui dire la raison derrière mon comportement. Tout simplement, parce que je ne l'expliquais pas moi-même. J'étais juste attiré par elle à chaque instant, et ça ne partait pas. Même ici et maintenant, je la désirais. J'avais envie d'embrasser ses lèvres qui me jetait des insultes à la gueule.

- Tu vas me répondre, oui, hurla-t-elle.

Puis, je fis la seule chose qui pouvait la faire taire. Je fondis sur ses lèvres et l'embrassai. Je la sentis se raidir à mon contact mais je ne lâchai rien. Sa bouche était douce, pulpeuse et j'en fis le tour avec ma langue. Elle avait un goût de fraise, et j'adorais ça. Soudain, elle se calma et répondit à mon étreinte. J'approfondis le baiser, la goûtant et me délectant de sa saveur. C'était addictif ! Je n'arrivais pas à m'arrêter. J'en voulais toujours plus. Je la voulais elle. Et mon corps me le faisait comprendre.

Elle lâcha un gémissement lorsque je plaquai mon corps contre le sien. Elle entoura ses bras autour de mon cou et posant mes mains derrière ses somptueuses fesses, je la soulevai. Avec force, je la coinçai contre le mur. Elle enroula ses fines jambes autour de mon bassin. Oh bordel, comme j'aimais ça. Je ne devrais pas, mais c'était une sensation exquise.

Soudain, des pas retentirent au loin. Au début, je ne les remarquai pas, trop préoccupé à embrasser la belle femme qui se tenait contre moi. Mais ils se firent plus proche, et je pus les entendre. Naia se raidit aussitôt et me lâcha. Puis, sans dire un mot, elle partit en courant, me laissant seul dans sa cabine.



Crédit Photos : Pinterest

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