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Fiction - A Tale of Pirates Partie 6


Chapitre 26

Naia

Oh mon dieu, oh mon dieu, oh mon dieu ! Je n'arrivais pas à croire ce qui s'était passé. Mais par Poséidon, c'était bien arrivé. J'en ressentais encore les effets maintenant. Mon cœur battait la chamade à cause de ça, à cause de lui. Qu'est-ce qui m'avait pris de répondre à son baiser ? Heureusement, qu'Ondine était arrivée à temps. Je l'avais bousculée quand j'étais partie, toutefois je ne pouvais l'affronter en ce moment. J'étais déjà chamboulée par ce qui venait de se produire. Je ne pouvais lui faire face alors que je tremblais encore.

Des flashs du baiser se passèrent en boucle dans ma tête. Moi, hurlant sur Dylan, le frappant pour qu'il me réponde. Il m'avait mise hors de moi en ne répondant pas à ma question. Pourtant, ce n'était pas difficile. Puis, lui, posant ses lèvres sur les miennes. Cela m'avait surprise au début, puis j'avais gouté à ses baisers, et j'y avais répondu. Malgré moi. Mais ses lèvres m'avaient attirée, et au bout d'un moment, je ne pus m'en empêcher. C'était comme si mon corps en avait redemandé, comme si je n'avais pu m'arrêter avant d'entendre les pas d'Ondine derrière moi. Et sa peau sur la mienne, ça m'avait électrisée.

Bref, il fallait que j'arrête d'y penser. Que je l'oublie même. Même si c'était pratiquement impossible.

J'essayais de me concentrer sur les étoiles qui scintillaient au-dessus de moi. Elles étaient ravissantes. Elles illuminaient le ciel de mille feux. Je préférais largement me concentrer sur elles que sur Dylan. Elles apportaient moins de problèmes. Et puis, elles m'aidaient à me calmer. Les battements de mon cœur s'apaisèrent et prirent un rythme normal.

Je décidai de monter en haut du mât, à la vigie, pour profiter de la vue imprenable sur le ciel étincelant. Je m'allongeai contre le bois, la tête vers les étoiles, le vent contre ma peau. Je ressentais les vagues sous la coque, emmenant le bateau vers une destination inconnue. Je me sentais dans mon élément, ici sur le mât. J'étais au calme et apaisée, ce dont j'étais reconnaissante après les évènements qui venaient d'arriver.

Je n'aurais jamais dû faire ce que j'ai fait. Maintenant, les choses allaient être bizarre entre Dylan et moi. Je savais qu'il n'allait pas me jeter par-dessus bord ou me laisser sur la prochaines îles, mais rien ne serait plus jamais comme avant. Tout allait changer. Rester à savoir si ça allait être en bien ou en mal.



 


Chapitre 27

Dylan


Dire que j'avais mal dormi était un euphémisme. Je ne pouvais m'en prendre qu'à moi-même. Je m'étais resassé le baiser un milliard de fois, des fourmillements survenant dans mes membres à chaque fois que je revoyais les lèvres de Naia sur les miennes. J'avais adoré l'embrasser et je voulais le faire encore. Mais je me rappelais aussi qu'elle y avait mis fin et avait détalé lorsqu'Ondine était arrivée dans sa cabine. Ma seconde n'avait rien dit. Elle avait juste observé mon visage et avait su qu'il ne fallait pas qu'elle parle. Elle m'avait juste regardé partir et regagner mes appartements.

J'avais passé la nuit à me demander ce que Naia avait ressenti pendant le baiser. Si ça lui avait plu ou au contraire, l'avait dégoûté. Pourtant, elle avait répondu à ce dernier. Elle était tellement mystérieuse que je ne savais pas quoi en penser. Et ça avait trituré mon cerveau pendant toute la soirée.

Bref, je devais me concentrer. J'avais un but plus important à entreprendre que de penser non-stop à Naia. Je pris ma carte dans une main, la pierre de soleil dans l'autre et essayai de déchiffrer le mystère que se cachait derrière. Malheureusement, sans la larme d'eau, je ne pouvais rien faire.

Comme si elle avait entendu mes prières, Naia apparut derrière moi, me tendant la pierre précieuse. J'étais tellement surpris qu'elle soit là, qu'elle soit prête à me laisser la larme que je restai bouche bée.

- J'ai réfléchi et je me suis dit que tu en avais plus besoin que moi, en ce moment, alors tiens, dit-elle timidement.

- Merci, fis-je d'une voix rauque.

Puis, elle posa l'objet dans mes mains et se tourna pour partir.

- A propos d'hier, commençai-je.

- Non, s'il te plait, non.

- Mais pourquoi ?

- Pas maintenant, laisse-moi le temps Dylan.

- Ok, fus la seule chose que je pus dire.

Puis, elle s'éloigna. Une partie de moi partit avec elle. Je le ressentis au plus profond de mon âme, lorsqu'un vide s'installa dans mon cœur. Je ne devrais pas ressentir ça et pourtant, j'en avais marre de combattre les sentiments que j'éprouvais pour Naia. Depuis ce qu'il s'était passé hier soir, je ne pouvais plus le nier.

Je repris mes esprits et me tournai vers la table où était disposée mes affaires. J'entreposais la pierre de soleil et la larme d'eau sur la carte. Puis, je versai quelques gouttes de ma gourde sur cette dernière, comme nous avions fait la première fois. Le soleil scintillait dans le ciel et soudain, illumina la pierre et la carte. Cela m'aveugla pendant quelques minutes. Lorsque je pus ouvrir les yeux à nouveau, ce que je découvris m'époustoufla. La carte nous avait enfin révélés notre prochaine destination : l'île des survivants.

- Ondine ! m'exclamai-je soudain, en me précipitant vers ma seconde qui tenait la barre.

- Oui capitaine ? me répondit la jeune femme blonde.

- Cap sur l'île des survivants, lui dis-je.

- Tu es sûr ? Parce que...

- Oui, je sais. Mais la carte vient juste de me le révéler. Peu importe ce qu'on trouvera là-bas, on fera face ensemble, la rassurai-je.

Je comprenais les craintes de ma seconde. L'île des survivants était réputée pour être la pire escale à faire. Les rumeurs allaient bon train entre les monstres qui peuplaient cette dernière ou le volcan qui était en son centre. L'île portait bien son nom, et c'était ce que nous ferions. Nous allions survivre, quoi qu'il arrive, car je n'allais pas perdre de nouveau un membre de mon équipage.



 



Chapitre 28

Dylan


Il ne nous fallut pas longtemps pour atteindre l'île des survivants. Sans que nous nous en fussions rendu compte, nous avions commencé à naviguer dans la bonne direction et nous avions finalement mis que trois jours pour atteindre la côte. Je redoutais un peu le moment d'aborder l'île, car elle recelait beaucoup de mystères et de dangers, mais j'étais convaincu que nous étions prêts. Je n'avais choisi que quelques hommes, qui s'étaient portés volontaires. Ondine, Naia, Morgan et Kevin avaient aussi voulu venir. Nous étions donc une dizaine à mettre pied à terre.

Une fois arrivée sur l'île, je me sentis bizarre. Je ressentais une drôle de sensation, me donnant des frissons sur tout le corps. Quelque chose n'allait pas, mais je ne savais pas de quoi il s'agissait. La peur me serra les entrailles. J'avais été bête de penser qu'on était prêt à aborder cette île, même après nos anciennes expériences. A chaque fois, on était pris au piège de la magie. Qu'est-ce que ça allait être cette fois ? Après la déshydratation forcée et les brûlures dû au soleil, je m'attendais à tout.

Je pris une grande inspiration et commençai à explorer l'île. Mes hommes me suivaient de près, craignant que nous soyons séparés les uns des autres. Ensemble, nous étions plus forts. Cela faisait notre force.

Pour le moment, rien d'anormal n'était arrivé, toutefois, j'étais sur mes gardes. J'étais sûr qu'un moment ou l'autre, quelque chose allait nous tomber dessus. J'aurais bien aimé savoir quoi, mais c'était impossible de deviner. Tout ce que je savais, c'était que ça allait contenir de la magie. C'était le seul point commun entre nos anciennes destinations. Et puis, nous devions à tout prix localiser l'objet ou la pierre présente sur cette île. Plus tôt nous faisions ceci, plus tôt nous pourrions rentrer sur le bateau.

Cette pensée me boosta. J'accélérai le pas, ayant envie d'en finir au plus vite. Naia me suivait de près, les sourcils froncés. Je voyais bien qu'elle n'avait pas compris mon soudain regain d'énergie, mais je m'en fichais. Tout ce que je voulais était trouvé la pierre, où qu'elle soit.

Mais soudain, tout changea. J'aurais dû le voir venir, tout avait été beaucoup trop calme avant. La terre commença à trembler, le sol à se fissurer. Je me mis à courir, mes hommes faisant de même. Malheureusement, nous n'avions pas de chance. C'était toute l'île qui était affectée par ce phénomène. Puis, cela empira. Les failles se mirent à s'agrandir. Cependant, ce n'était pas le vide qui nous attendait au bout, non pire, c'était de la lave, qui se mit à jaillir et à exploser de partout. Nous étions pris au piège des flammes qui s'agrandissaient au fur et à mesure. J'avais beau courir comme un déterré pour trouver un endroit plus sûr, seulement il n’y avait pas d’échappatoire.

- Il faut sauter, me cria Naia, qui m'avait suivi.

Je me tournai vers elle, ne comprenant pas ce qu'elle me disait. Comment ça il fallait sauter ? Sauter où ?

Analysant ma tête, Naia me répondit sans que j’aie eu besoin de lui poser la question.

- Ici, idiot, fit-elle en pointant du doigt un coin d'eau au bord d'une falaise.

Comprenant enfin sa logique, j'acquiesçai de la tête et la suivi. Elle se mit à courir de plus en plus vite, les flammes se rapprochant de nous à une vitesse hallucinante. Puis, une fois arrivé au bord de la falaise, la jeune femme prit une grande inspiration et se jeta dans le vide. Une seconde plus tard, je fis de même.

Je me sentis tomber et tomber et tomber. J'avais l'impression que c'était sans fin. Puis, une forte pression me heurta au dos, si vigoureusement que l'impact me fit souffrir. Je laissai échapper un cri de douleur. Etait-ce vraiment un cri vu que j'étais dans l'eau ? Sauf que cette dernière entra en moi et empli mes poumons, m'étouffant et me privant d'oxygène. J'essayais de revenir à la surface mais une force incroyable me tirait fermement vers le bas. Je me débattais seulement, rien n'y faisait. Je ne m'étais jamais senti aussi impuissant. Je coulais toujours plus profondément. Je n'arrivais plus à respirer. La panique s'empara de moi. Puis, le noir se fit.



 


Chapitre 29

Naia


J'étais enfin dans mon élément. L'eau me rafraichissait et me calmait, après l'attaque du volcan que nous avions subi. J'avais peur pour Ondine et les autres, je ne savais pas où il était allé. Tout s'est déroulé si vite que quand j'avais tourné la tête, je ne voyais plus que les flammes et Dylan qui courrait au loin. Donc je l'avais suivi. Juste parce que je ne voulais pas être seule. Être en sa présence était bizarre, surtout depuis le baiser.

Je nageais vers la surface, retrouvant l'air frais du soir. Je voyais le soleil entamer sa descente au loin. Soudain, je fus prise de panique. Où était Dylan ? Il aurait dû remonter à la surface avant moi. Mais bon sang, où était-il ?

Je me mis à me tourner dans tous les sens pour voir où il pouvait se trouver, sans résultat. Puis, je sondais sous l'eau, de plus en plus profondément, seulement, je ne le voyais pas. Il n'avait pas pu disparaître. Quoi que, nous étions sur une île magique. Mon cœur commença à battre fort. Je nageais sans répit pour le trouver. Soudain, j'aperçus un mouvement dans le coin de ma vision. Je me dirigeais vers ce dernier aussi vite que je pouvais. Je m'approchais petit à petit et pus discerner les contours de la silhouette. Dylan ! Il ne bougeait plus. Ses yeux étaient fermés. Non !

Je me précipitais vers lui. Une fois que je fus près de lui, je le secouai mais il ne se réveilla pas. Il était en train de couler, et il n'y avait qu'une seule chose à faire. Je le remontai tant bien que mal vers la surface, le tirant du bout de mes bras. Et même si cela ne m'enchantait guère, surtout avec ce qu'il s'était passé la dernière fois, je posais mes lèvres sur les siennes et lui insufflai de l'air. Je recommençai encore et encore, jusqu'à ce qu'il montre un signe de vie. Puis, il revint à lui, crachant l'eau qu'il avait gardé dans ses poumons. Je m'écartai de lui, mes lèvres bourdonnant d'un manque qui n'était pas comblé. Pourquoi à chaque fois que je le touchais, je ressentais des émotions bizarres ?

Soudain, je perçus la main de Dylan sur ma taille. Des frissons parcoururent tout mon corps à son contact. Il me rapprocha de lui et posa ses lèvres sur les miennes. Il devait encore être un peu dans le brouillard, il ne devait pas penser clairement. Sinon pourquoi il aurait fait ça ? Et pourquoi, pour la seconde fois, je répondais à son baiser ? Ses lèvres étaient si douces et m'attiraient indéniablement. Je me laissai aller dans cette embrassade.

Je me sentais bien dans ses bras, comme si c’était ma place. Je remontai ma main qui était dans son dos et agrippai ses cheveux. Il lâcha un grognement de plaisir et me plaqua contre lui. Je pouvais percevoir son désir. Je voulais mettre mes jambes autour de sa taille, mais cela n'était pas possible. Nous aurions coulé sinon. J'étais déjà à bout de souffle entre le baiser et le fait de nous tenir à flots.

Une fois encore, je rompis notre étreinte. J'avais du mal à respirer et je commençais à faiblir à force de nager. Dylan comprit immédiatement et nous amena vers la plage non loin d'ici. Le soleil déclinait de plus en plus et on pouvait apercevoir des tâches de couleur orangé dans le ciel. C'était magnifique, mais j'étais tellement fatiguée que lorsque je touchais le sol, je m'effondrais et m'endormis instantanément.



 


Chapitre 30

Dylan


Je ne savais pas ce qu’il m'avait pris. J'avais senti les lèvres de Naia sur les miennes puis une seconde plus tard, elle les avait retirés. Mais j'en avais voulu plus, alors j'avais provoqué, encore une fois, une étreinte. Et elle y avait répondu. Encore une fois. Cette fille me rendait dingue. Dingue de son contact. A chaque fois que je la touchais, j'en voulais toujours plus. Et je n'avais pas pu résister. Ses lèvres m'avaient appelé, attiré, et je m'étais jeté sur elle. Littéralement. Maintenant, elle devait me prendre pour un fou. Pourquoi est-ce que je réagissais bizarrement avec elle ? Ça ne m'était jamais arrivé avant.

Et maintenant, qu'est-ce que je faisais ? Je regardais la belle jeune femme aux longs cheveux noir de jais dormir. Je vous avais bien dit que j'étais devenu fou. C'était l'effet qu'elle avait sur moi. Mais, pour ma part, elle était si mignonne, si vulnérable, endormie comme ça, sur le sable. Et je ne pouvais retirer mon regard de son visage.

Seul un cri féroce me tira de ma contemplation. Je me tournai vers le son, mais ne vit rien à l'horizon. Je me levai et m'approchai à pas lent, sur mes gardes. C'était vraiment étrange ! Je n'avais tout de même pas rêvé ce bruit ?

Soudain, le cri retentit à nouveau, mais de l'autre côté de la plage. Je me mis à courir de ce côté, cependant, encore une fois, je ne discernai rien. Que se passait-il bon sang ? Même si la lune était haute dans le ciel, son rayon me permettait d'y voir assez. Seulement là, à part les bruits, il n'y avait strictement rien. Devais-je réveiller Naia, pour la prévenir d'un éventuel danger ? Après tout, nous étions sur l'île des survivants.

Alors que je me dirigeais vers elle, je sentis une main se poser sur mon épaule et m'envoyer valser loin de la jeune fille. Je ressentis le choc dans le dos, qui avait déjà été malmené lorsque j'avais sauté de la falaise. Je lâchai un grognement de douleur. Puis, je me relevai immédiatement. Naia dormait toujours aussi fermement, et ne se doutait de rien. Il fallait que je la protège, jusqu'à ce que je la réveille. J'étais trop loin pour crier son nom, pour l'avertir qu'une chose étrange nous pourchassait. Alors je courus vers elle, encore et encore. On me jetait par terre, me rouait de coups mais rien ne m'empêcha d'atteindre finalement la jeune femme. J'étais tellement focalisé sur mon objectif que je ne ressentis pas la douleur. Enfin, je fus près d'elle et je la secouai afin qu'elle se réveille.

- Naia, réveille-toi, s'il te plait, lui dis-je.

- Hummm, me répondit-elle.

- Naia, fis-je en la secouant plus fort.

Peut-être que je n'aurais pas dû. Parce qu'elle leva le bras et me mit un coup de poing en plein visage. Heureusement, elle n'avait pas mis toute sa force dedans.

- Oh pardon, s'écria-t-elle, finalement réveillé, en voyant mon nez plein de sang.

Et oui, elle savait bien viser.

- Je ne voulais pas, c'est un automatisme. Je déteste être réveillée comme ça.

- J'étais obligé. On a un problème, déclarai-je.

- Comment ça ?

- Je ne saurais l'expliquer, mais on se fait attaquer.

- Par qui ? me questionna-t-elle, soudain sur ses gardes.

- C'est ça le problème. Je ne sais pas.

- Comment ça, tu ne sais pas ?

- Ils sont invisibles, je lui avouai.

Elle se figea à mes mots et je vis le choc sur son visage. Elle était en train de digérer les informations que je venais de lui divulguer et je pouvais imaginer ses méninges tourner pour trouver une solution.

- Il nous faut du feu, déclara-t-elle soudainement.

- Les flammes ont disparus dès que le soleil s'est couché, je lui dis.

Maintenant que j'y pensais, c'était étrange qu'elles aient disparu aussi vite.

- Tu as la pierre solaire avec toi ?

- Oui, pourquoi ? lui répondis-je, dubitatif.

- J'ai une idée. Fait diversion, s'il te plait.

- Ok, comme c'est si gentiment demandé.

Je lui passai la pierre solaire et m'éloignai de la jeune femme afin qu'elle ait de la place pour faire ce qu'elle avait en tête.

- Hé les invisibles, attrapez-moi si vous le pouvez ! criai-je à la nuit.

Puis, je me mis à courir aussi vite que je pouvais. J'arrivais à éviter certaines attaques, sentant le vent changer de direction juste avant que l'on ne me frappe. Mais je ne pus toutes les éviter et une seconde plus tard, j'étais sur le sol, le souffle coupé et le nez plein de sang.

- J'ai réussi, j'entendis au loin.

Des pas se précipitèrent vers moi, tandis que je gémissais de douleur en me tenant les côtes. Je pus apercevoir de la lumière. Elle devenait de plus en plus vive à chaque instant. Puis, Naia arriva à mes côtés, tenant un bout de bois enflammé dans les mains. Elle était essoufflée d'avoir couru et ne vit pas tout de suite ce dont j'étais témoin. Car son idée avait marché. A la lueur de la lune, nous ne constations rien, mais avec les flammes, tout était désormais discernable. Et ce que je distinguais était une vision de pure horreur.



Crédit Photos : Pinterest

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